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Autour des livres

Ce blog est dédié aux passionnés, aux lecteurs occasionnels mais aussi à ceux qui ne lisent pas encore mais qui sont curieux et veulent en apprendre plus sur le monde des livres. A travers ce blog, je veux faire partager ma passion des livres et donner envie de lire.

Auteur : Fernando Pessoa

Publié le 20 Mars 2016 par Océane Jardin in Auteur

 

Biographie

Fernando Antonio Nogueira Pessoa est un écrivain et poète, né le 13 juin 1888 à Lisbonne, au Portugal.

Après la mort de son père, sa mère se remarie avec le consul du Portugal et ils partent pour l'Afrique du sud en 1896, à Durban. Là-bas, Pessoa fréquente l'école de la Durban HIgh School et il est l'un des meilleurs élèves. C'est dans ce pays qu'il commence à écrire des poèmes en Anglais. 

Il retourne définitivement au Portugal à 17 ans, en 1905. Il ne voyagera plus jamais. 

Il travaille ensuite en tant que correspondant commercial dans des entreprises d'import-export et ce la restera sa principale source de revenus. 

Pessoa passe la majorité de son temps libre à écrire et à participer à des créations de mouvement d'avant-garde et de revues (Atena, Presença, Orpheu...)

Au final, il a écrit deux recueils de poèmes, une pièce de théatre et de nombreux textes et articles. Ses oeuvres ont principalement été publiées à titre posthune. A sa mort, 27 543 textes ont été découverts dans une malle.

Fernando Pessoa meurt fin novembre 1935, à 47 ans, des suites de son alcoolisme. 

Quelqu'unes de ses oeuvres

Le banquier anrchiste

Cet ouvrage, paru en 1922 sous le nom de Pessoa, est un véritable brûlot, aussi explosif, détonant et jubilatoire aujourd'hui que lors de sa publication. 
Ce texte court reste l'unique oeuvre de fiction publiée du vivant de l'auteur. Au terme du repas, un banquier démontre à ses convives que ses convictions et ses actions en matière d'anarchisme n'ont rien à envier à celles des poseurs de bombe. Il déploie ainsi les trésors d'une rhétorique insidieuse au service de sa personne et s'installe dans de provocants paradoxes. 
Si ce banquier anarchiste nous enchante avec ses raisonnements par l'absurde et une mauvaise foi réjouissante, il s'agit surtout d'un pamphlet incendiaire contre la «société bourgeoise» (autrement dit : la nôtre), ses hypocrisies et ses mensonges. C'est aussi une dénonciation du pouvoir de l'argent, qui mine de l'intérieur le bien le plus précieux de l'homme : la liberté.

Le Marin

Trois jeunes filles, trois " veilleuses ", au chevet d'une quatrième, gisant dans son cercueil. Et puis... Le Marin. Surgissant de nulle part, dans l'imaginaire de l'une d'elles, qui le rêve si intensément, si passionnément, dans tous les détails de cette existence fictive, qu'il devient une présence inquiétante, investissant totalement leur esprit de ses mirages. Jeu de miroirs à l'infini, dédoublements en cascade, bientôt terrifiant. Car, en fin de compte, qui rêve vraiment ? Et si c'était Le Marin le seul réel ? Et les jeunes filles, le rêve de ce rêveur ? Derrière ce postulat, qui détruit de fond en comble les notions de conscience et d'individualité, se profilent d'inquiétantes questions auxquelles Pessoa, dans ce texte extraordinairement musical et poétique, apporte insidieusement de non moins inquiétantes réponses.

L'heure du Diable

“.. Elle s’arrêta. Puis elle se retourna pour exprimer son étonnement à son compagnon. Mais derrière elle, il n’y avait personne. Seulement la rue, lunaire et déserte... ”.
Ainsi s’achève la rencontre de Maria avec un curieux personnage, tout de rouge vêtu. L’enfant que Maria met au monde, quelques temps plus tard, garde l’empreinte, irréelle et lunaire, de cette extase ou de ce rêve où le diable l’a entraînée. Entre la jeune femme et "l’éternel différent", le dialogue s’engage. Dans cette longue conversation tout un univers se déploie – l’envers du monde –où l’imagination de l’auteur, obstinément, tragiquement, se lance à la poursuite de “l’inaccessible vérité”.
“Pèlerins du mystère et de la connaissance”, les personnages mis en scène ne sont que les porte-parole de questions sans réponses. Une phrase résume l’amère conclusion de ce voyage initiatique parmi l’opacité et la splendeur des choses.

Message

Message est un texte emblématique d’un patriotisme universaliste qu’aucune interprétation n’épuiserait. Pessoa pensait d’abord appeler son livre Portugal mais il a finalement retenu Message, au nombre égal de lettres, ouvrant ainsi son texte, au-delà d’une patrie unique, à l’humanité entière.

     Toutes les nations sont des mystères,
     À soi seule chacune est le monde entier
 ."

Si la génèse et la structure de Message, œuvre maîtresse que Pessoa a longuement mûrie jusqu’à sa publication, un an avant sa mort, révèlent bien l’entrelacement de ses visées nationales et universelles, une portée très spirituelle voire ésotérique est perceptible dans le titre même. D’après un manuscrit retrouvé du poète, le mot Mensagem : recouvre "Mens agitat molem." (c’est l’esprit qui fait mouvoir la matière). En outre, se définissant lui-même comme un "nationaliste mystique" et un "sébastianiste rationnel" l’auteur de Message reconnaît l’appartenance du livre à l’univers de l’Occulte, incarné au Portugal par la figure de Don Sébastien, le Roi Caché, ou Désiré, dont le retour est suspendu à l’attente de tout un peuple. Pessoa se fait ainsi le porte-parole d’une version portugaise du mythe du Cinquième Empire de paix universelle.

 

Information récupérées sur divers sites

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